Meilleurs vœux, puissent 2011 petits ou grands bonheurs reçus et/ou donnés éclairer votre année.
Mais ne soyez pas comptables, l'offrande, le don sont faits pour nourrir l'amour. Au contraire de l'égo qui lui est comptable de ses gains et ses pertes.

Avec infiniment de douceur, de paix, de joie et d'amour.

Phylippe

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Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre.

Gandhi

Quand je m'abandonne à mes propres coups, qui pourrait me sauver ?
J-M G Le Clézio

On n'est plus personne quand on est seul.

Quand on perd son père ou sa mère on est orphelin.

Quand on perd son conjoint on est veuf ou veuve.

Quand on perd un enfant … Il n'y a pas de mot pour cela.

Un jour, j'irai vivre en Théorie.
Parce-qu'en Théorie tout se passe bien !

Tu es parti courir sur d'autre routes.
Malgré toutes tes victoires sur le vélo, ce putain de crabe a pédalé plus vite que toi.

Merci pour tous ces belles victoires que tu nous a offert.
Merci pour cet exemple que tu nous a donné.

Maintenant tu pédales au pays où la route est jaune comme l'était ta crinière. Nous t'y retrouverons, un jour où l'autre.

Passer du pourquoi ? au comment ...

La propreté du corps devient primordiale lorsque la propreté de l'âme ne l'est plus. (auteur ?)

L'inverse est-il vrai ?

Camouflage ou mutation génétique imposée ?

de saison ...

Journée ordinaire dans un parcours catastrophique.
Je m'offre un Havane, c'est l'un des jours où je goûte ce plaisir.

La cigogne et l'arc en ciel

Les Gens

C'est une très vieille dame d'une tribu nomade, fripée comme une prune au vinaigre, maigre, sèche, toute parée de broderies à miroirs et de bijoux.

L'envoyée spéciale d'un magazine féminin lui demande si ça n est pas trop dur, à quatre-vingt-dix ans, de charger un chameau.

Elle répond :

« Si j'ai l'âge que j'ai, c'est que je suis toujours vivante. »

Anna Rozen (in Méfie-toi des fruits)

La vie ne repasse jamais les plats, combien de fois avait-il pu entendre cette phrase ?

Comme à son habitude le vendredi, après avoir quitté son travail, il était allé boire au " Café des Maudits ".
Nul ne pouvait réellement expliquer ce nom bizarre. La légende voulait que cet établissement présent depuis près de cinq siècles ait été créé par un ancien consul rouerguat impliqué dans une affaire de tromperie de pastel. Il avait dissimulé un pactole et suite à son bannissement était venu s'établir ici loin de son Occitanie. Depuis, cet estaminet avait traversé les temps sans jamais changer de nom.
Ne s'y retrouvaient que des paumés, des exclus, des largués de l'amour ou du travail. Marins de la vie ballottés sur un radeau que n'aurait imaginé Géricault.
Sans un salut, il s'installa à sa place habituelle. Sans même commander, le patron lui servit deux bières. Par habitude, il buvait la première à petites gorgées en prenant tout son temps, l'autre se réchauffait et serait à température en temps utile. Il ne pouvait comprendre cette habitude de servir la bière froide, la préférant comme on la sert juste en face, en Angleterre.
Le temps passait vite et c'est avec nostalgie qu'il se souvint de sa dernière virée là-bas avec sa fille, il y a déjà longtemps. Ce jour là, au prétexte qu'elle en profite pour perfectionner son anglais, lui avait testé sa capacité à la pinte royale, et c'est passablement soûl qu'il avait repris le ferry sur lequel il était marin.
Le capitaine l'avait averti qu'il ne tolérerait aucun débordement et qu'il ne le laisserait pas prendre son service dans cet état là.
Il avait raccompagné Solène chez sa mère en attendant le prochain jour de visite, puis regagné le port pour y prendre son travail. Encore ivre, il avait guidé l'embarquement des véhicules et s'était assuré que tout était en place, puis gagné la porte étanche afin d'en superviser la fermeture. C'est au cours de cette manoeuvre que l'accident survint, Jean son frère de bordées y laissa la peau. Reconnu responsable de cet accident, la prison l'accueillit plusieurs mois.
À sa sortie, Solène avait quitté la région. Sa mère avait jugé préférable de mettre de la distance entre-eux et avait conduit l'enfant loin de cette histoire.
Conscient qu'il ne la reverrait pas de sitôt, il chercha du travail et désormais ne buvait plus que la veille de son congé hebdomadaire.
Le temps de se remémorer ces souvenirs, sa seconde bière devint buvable. Il l'avala d'un coup et attendit le flash que provoque cette façon de boire. Il rentra alors chez lui pour s'installer devant l'ordinateur offert par sa fille peu après leurs retrouvailles.
Celle-ci devenue adulte avait éprouvé le besoin de retrouver ce père dont elle avait été éloignée et qu'à toutes forces son entourage avait nié et sali. Ils avaient convenu très vite qu'on ne peut effacer une si longue absence et qu'en prenant le problème ainsi ils n'iraient pas loin. Dès lors, ils s'étaient attachés à construire une relation empreinte de respect mutuel. Solène travaillait dans l'informatique et lui avait offert un équipement digne d'un professionnel. Elle l'avait patiemment initié, puis connecté à Internet pour pouvoir ainsi correspondre aisément.
Celui-ci, réticent au début, s'était laissé prendre au jeu et depuis la harcelait de questions à chacune de ses visites. Il ne se lassait pas de visiter virtuellement tous ces lieux qu'il aurait aimé connaître. Un soir sans trop savoir comment, il s'était retrouvé connecté à un site de petites annonces, par curiosité, il en avait parcouru quelques-unes unes.
Quelques jours après, il avait essayé d'y revenir et après bien des hésitations et des tentatives infructueuses, il se retrouva enfin face à ces pages magiques. Il savait ce qu'il y cherchait : cette annonce qui l'autre soir avait retenu son attention. Sans réfléchir, il rédigea une réponse, l'envoya puis enfouit bien vite au plus profond de sa mémoire ce qu'il lui semblait être un acte inconsidéré. Quelques temps après, au milieu d'autres messages de sa fille lui reprochant son silence, il trouva un message en retour du sien. Il hésita avant de le lire, se reprochant sa timidité et sa bêtise. Il se décida enfin et fut conquis par la délicatesse et la sincérité des mots qui avaient envahi son écran. Il se sentit obligé d'y répondre et y déploya beaucoup d'énergie et de temps. Un message appelant une réponse, depuis plusieurs semaines il était impatient de lire la livraison du jour et d'y répondre en ajoutant aussi ses propres questions, " résultat, leurs messages se sont accrochés les uns aux autres avec plein d'espoirs et de troubles aussi ", laissant ainsi naître un " à venir ". La qualité, la sincérité, la profondeur, le respect de leurs échanges eurent vite fait de les rendre indispensables l'un à l'autre. Mais la pudeur et les cicatrices rappelaient à qui ceux l'aurait oublié que l'on n'est plus vierge à l'âge où d'aucuns sont déjà grand-parents. Envisager une rencontre s'imposa peu à peu. Ils mirent au point cette journée, cadeau mutuel, source d'angoisse aussi. Ainsi ce soir il regrettait d'être là au " Café des Maudits " craignant de céder à une pulsion destructrice? Il en sortit vite et rentra chez lui se jeter sous la douche brûlante.

Le lendemain matin en se préparant à partir pour enfin retrouver sa correspondante, il avait le sentiment confus d'être à l'aube d'un renouveau.
Et si, pour une fois, la vie repassait les plats ? ...


Toulouse le 23 mars 2001, à Claudie et aux loustics ...

Qui s'aime l'aimant récolte la tendresse ...

Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains,transforme-les en caresses.

User de mots désabusés
N'est pas je vous le dis une bien mince affaire
Pour réussir à vous amuser
J'aurais aimé pouvoir le faire
J'ai bien essayé
N'y suis arrivé
Alors je me suis résolu
À devoir vous le dire tout cru !

Puisse 2010 vous apporter ce que 2009 n'avait pas à vous offrir.
Si ce n'est pas le cas, 2011 viendra peux-être pour ...

Phylippe

Jean est mort, j’écoute Léo Ferré.

Je fume des Camel, ..., merci à Heineken.

Faire rembourser mon billet, surtout ne pas pleurer.

La page est terminée, le livre est refermé.
Calé dans les coussins j'ai tout oublié, plus de livre, plus d'auteur ...
Seule, reste l'émotion.

Zem, apprenti maître zen

Zem, apprenti maître zen

Auteur Frédéric Baylot

Entre Cartoon et BD, des planches d’humour dans l’esprit du Zen, mais qui au delà parle d’une manière humoristique de la recherche transcendantale que tout humain est amené à mener un jour.

Zem, un moinillon qui rêve de devenir “Maître Zen”. Son propre maître (maître Tsé, la “vie” en tibétain) a fort à faire avec ce petit garnement qui pourtant, parfois est plus sage que le maître dans sa façon de faire. On ne sait pas qui des deux craquera en premier, mais finalement un vrai amour les unit et ils représentent un peu nos propres deux penchants paradoxaux de la folle sagesse.

Pour acheter Zem Apprenti Maître Zen c’est ici

Un conte amérindien dit :
" Un incendie de forêt énorme se déclenche. Impuissants, les animaux observent. Seul le colibri s'active et verse sur le feu avec son bec une petite goutte d'eau. Le tatou lui dit : mais colibri qu'est ce que tu fais, çà ne sert à rien ? Peut être mais je fais ma part.”

J'essaie comme le colibri de faire ma part : respecter la planète, mieux consommer … etc.
Mais l'écologie est aussi humaine et spirituelle.
Même si parfois ma part semble minuscule, je tente de le faire en cohérence avec moi même, bon sens et Amour....

Il y a si longtemps que nous l'attendions.
J'appuie sur le bouton, le tiroir s'ouvre. Puis délicatement se referme en engloutissant la galette de plastique. Puis le laser entre en action, envoyant ses hordes d'électrons vers de mystérieuses plaquettes noires munies de centaines de pattes. Tout cela court à travers de mystérieux labyrinthes avant de partir vers ces boites en bois munies de drôles d'entonnoirs ne débouchant sur rien.
Et soudain une voix, une présence qui emplit l'espace. Je ne saurai dire depuis quand son univers a télescopé le mien et celui de nombreuses personnes.
La voix est toujours aussi fraiche, les mots choisis et les mélodies finement ciselées, comme quand tu nous parlais de Bordeaux. "Tu m'écris" pas du "Téquila bar" non mais de ta "Chevrolet Impala". "L'enfance" n'a "Plus d'heure" et le "Duvet gris" a pris dans un "Papadam" "À la gomme" tes cheveux noirs de jais. Alors "Dans le mou" d'un "Ramponeau calypso" et toujours "Amoureuse de vous" tu susurres un "Lolo blues". Alors je reprends la route de "Méroé" pour écouter le son du "Nahini" fragile "Comme la porcelaine". Message "De Dédé à Mimi" : ne ferme pas la porte.

Cris

Je me réveille en sursaut, quelqu’un a appelé.

Je fais le tour des pièces, je suis seul dans l’appartement.

Je me recouche angoissé : c’est aujourd’hui que vous avez déménagé.

À chacun sa frontale

Jeu de miroir !!!!!

Zem, apprenti maître zen

Auteur Frédéric Baylot

Entre Cartoon et BD, des planches d’humour dans l’esprit du Zen, mais qui au delà parle d’une manière humoristique de la recherche transcendantale que tout humain est amené à mener un jour.

Zem, un moinillon qui rêve de devenir “Maître Zen”. Son propre maître (maître Tsé, la “vie” en tibétain) a fort à faire avec ce petit garnement qui pourtant, parfois est plus sage que le maître dans sa façon de faire. On ne sait pas qui des deux craquera en premier, mais finalement un vrai amour les unit et ils représentent un peu nos propres deux penchants paradoxaux de la folle sagesse.

Pour acheter Zem Apprenti Maître Zen c’est ici

Il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires ;
on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin.

Gustave Flaubert
( in L'éducation sentimentale )

Se lancer & traverser.
Même si le passage est "protégé", prendront-ils le risque ?

Je mange quand j'ai faim.
Je dors quand j'ai sommeil.
Le sot se rit de moi.
Le sage me reconnaît.

Tsan Le paresseux (Le Goût du zen)

"N'allez pas là où le chemin peut mener.
Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace."
Ralph Waldo Emerson

Flous

Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur.

(Pierre Corneille)

Celui qui ne se lève pas avec le soleil ne jouit pas de la journée.
Miguel de Cervantès

Qui est plus utile, le soleil ou la lune ?
La lune, bien entendu, elle brille quand il fait noir,
alors que le soleil brille uniquement quand il fait clair.

(Georg Christoph Lichtenberg)

Tashi delek

Si vous êtes heureux, soyez contagieux !

De retour dans quelques jours ...

Équipé de mon fidèle parapluie, je pars sonder les brouillards dans la Vallée de la Vézère.
Des brouillards semblables au célèbre smog londonien et aussi ceux de mon esprit.
Tenter de faire un trou de lumière pour accueillir l'an neuf.

La couleur surtout et peut-être plus encore que le dessin est une libération.

Matisse
(Les problèmes de la peinture)

Dieu c'est ce que savent les enfants, pas les adultes.
Un adulte n'a pas de temps à perdre à nourrir les moineaux.


Christian Bobin
(Le Très-bas)

Greffez des plants de rosiers sur des plants de vigne, ça fera du vin rosé naturel.

Pierre Dac

Le pain d'hier est rassis.
Le pain de demain n'est pas cuit.
Partageons le pain d'aujourd'hui.

Faces

Le comble de la ressemblance ?
Pouvoir se faire la barbe devant son portrait.

Alphonse Allais
(Le Tintamarre, 18 Mai 1879)

Faces

Il importe en peinture, que le portrait ressemble au modèle,
mais non pas le modèle au portrait.

Paul-Jean Toulet

porte

Si l'on devait vivre éternellement, tout deviendrait monotone.
C'est l'idée de la mort qui nous talonne.
C'est la hantise et le désir de l'homme de laisser une trace indélébile
de son éphémère passage sur cette terre qui donnent naissance à l'art.

Brassaï

presque hors saison

Pour préparer un arbre de Noël, il faut trois choses, outre les ornements et l'arbre, la foi dans les beaux jours à venir.

Zahrad

Livres

Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire,
j'ai la certitude d'être encore heureux.

Jules Renard

Chaque fleur est un sexe ?
Y avez-vous pensé quand vous respirez une rose ?

René Barjavel
(La Faim du tigre)

mots croisés

Passez par la case noire, puis suivez la flèche et... ne lisez pas en diagonale !

nuage

juste regarder ...

Mets ton habit, scaphandrier
Descends dans le cœur de ma blonde,
Que vois-tu, bon scaphandrier?

René Baër

ordinateur

L'ordinateur est un appareil sophistiqué auquel on fait porter une housse la nuit en cas de poussière et le chapeau durant la journée en cas d'erreur.

Philippe Bouvard
(Les Pensées)

Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux.

Farid Al-Din 'Attar
(Langage des oiseaux)

C'est peut-être au dehors que l'on guette, mais c'est toujours au fond de soi que l'on attend.
Jérôme Touzalin
(Le Morceau du boucher)

II n'importera pas de se dire quelque chose de précis, mais seulement de se parler.
Le langage étant un moyen de communication exclusif de l'homme : « tout refus du langage est une mort ».
Roland Barthes

peut-être !...

Il arrive quelquefois des accidents dans la vie d'où il faut être un peu fou pour se bien tirer.


François, duc de La Rochefoucauld
Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 310

Montignac (Dordogne)

Ne dites pas que vous n'êtes pas prévenu

C'est joli, la poussière, c'est la poudre de riz des choses.

Natalie Clifford Barney

La table abandonnée, le pianiste est parti

Il y a trois choses que j'ai beaucoup aimées sans rien y comprendre :
la musique, la peinture et les femmes.


Bernard Fontenelle

Sanisette Decaux

On a pas besoin d'aller dans un endroit de rêve si on aime bien rêver,
tu peux même rêver aux chiottes, si c'est propre.

Jean-Marie Gourio (Brèves de comptoir, 1988)

Nous partîmes cinq cents; ...

Pierre Corneille

Il n'est point de Serpent, ni de Monstre odieux
Qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux.
D'un pinceau délicat l'artifice agréable
Du plus affreux objet fait un objet aimable.

Nicolas Boileau
(L'Art poétique (1674), Chant III v.1-4)

Tel est pris ...

Je sens venir tout de bon le moment de dire : Ne bougeons plus.

Félix Tournachon, dit Nadar
(Dernière parole du célèbre photographe.)